Stage bio CODEP 21 à Giens
1er et 2 juin 2013
Par Christophe Quintin
Les 1er et 2 juin derniers, Dijon Plongée a organisé, en lien avec le CODEP 21, une sortie de validation de la formation Plongeur bio niveau 1 sur la presqu'île de Giens. Les organisateurs ayant magnifiquement préparé les choses, le soleil était au rendez-vous (on finirait par oublier à quoi ressemble un ciel bleu...) et le vent n'était pas de la partie. De telles conditions météorologiques, idylliques pour le plongeur, rendaient les stagiaires heureux. La joie et l'allégresse transpiraient sur leur visage.
La première plongée fut organisée au rocher des Mèdes, à la pointe nord de l'île de Porquerolles.
Plongée sur petit fond rocheux, à l'abri de la houle, ce lieu abrite une faune particulièrement intéressante pour le plongeur bio, caractéristique des petits fonds rocheux et de l'herbier à posidonies, même si l'espèce principale rencontrée pendant cette plongée fut Homo sapiens palmicus (2 bateaux chargés de 30 plongeurs sur un même site, ça commence à faire beaucoup!). Les petits poissons de roche sont naturellement les premières espèces auxquelles le plongeur pense lorsqu'il s'immerge sur un tel site. Ceux-ci étaient au rendez-vous. Les mâles du tripterygion jaune, Tripterygion delaisi, étaient particulièrement visibles, mais il fallait un peu plus d'attention pour découvrir les femelles à la livrée plus terne. La période des parades nuptiales n'ayant pas encore débuté, les deux sexes s'ignoraient royalement.
Les girelles étaient également omniprésentes, et s'affairaient à récolter la nourriture découverte grâce aux coups de palmes des généreux plongeurs (pas toujours délicats...).
Les petits fonds sont également l'occasion de rencontrer certains tuniciers très classiques, comme la belle Halocynthia papillosa, qui arbore de magnifiques couleurs rouges à cette profondeur.
Les clavelines tanslucides, Clavelina lepadiformis, étaient également très abondantes.
Autre ascidie classique des petits surplombs, l'aplidium café au lait, Aplidium fuscum, se présente sous la forme de masses gélatineuses de couleur chocolat, où les orifices exhalants sont bien visibles. Ces animaux ne doivent pas être confondus avec les éponges. Le fait que les « petits trous » (orifices inhalants des individus) soient bien visibles, ce qui n'est jamais le cas chez les éponges (où les pores inhalants, également appelés ostia, sont microscopiques), est un critère de séparation très simple à mettre en oeuvre sous l'eau (sous réserve de ne pas arriver à toute vitesse sur la colonie, ce qui risquerait d'entraîner sa rétractation).
Parmi les cnidaires hyper-classiques figurent l'anémone encroûtante Parazoanthus axinellae, ainsi nommée en raison de sa prédilection pour le support constitué de l'éponge Axinelle. On la voit sur cette photo à côté de l'éponge encroûtante bleue Phorbas tenacior.
Les mollusques étaient naturellement très abondants. La variété des nudibranches rencontrée n'a cependant pas été à la hauteur de ce qui pouvait être attendu, probablement en raison de la difficulté à scruter la partie la moins profonde du site (la houle ne facilitait pas cet exercice). Le doris céleste, Hypselodoris orsinii, pouvait être rencontré un peu partout, parfois en cours d'accouplement sur son lieu de nourriture.
Cette plongée fut également l'occasion de rencontrer un petit nudibranche facilement identifiable pour qui sait le repérer. Caloria elegans possède de nombreuses papilles blanches terminées par une tache sombre précédant une pointe totalement blanche. Les individus rencontrés en Méditerranée sont de taille beaucoup plus modeste que ceux rencontrés dans la Manche, qui peuvent atteindre le double en taille (jusqu'à 30 mm).
Les poulpes adorent ce type d'habitat, et leur rencontre était donc plus que probable. Celui-ci s'était camouflé en s'aplatissant totalement le long de la paroi.
Les crustacés n'étaient pas les animaux les plus visibles, mais l'oeil attentif pouvait constater la présence abondante d'un petit bernard l'ermite qui vit dans d'anciens tubes de vers. Contrairement à ses congénères, Calcinus tubularis, ne peut donc pas se déplacer avec sa protection, sauf lorsqu'il choisit de s'abriter dans une coquille de gastéropode, ce qui lui arrive. Lorsqu'il vit dans un tube de vers (ou de vermet, qui est un mollusque gastéropode dont la coquille calcaire en forme de tube est fixée à la roche), il se nourrit classiquement de ce qui passe devant sa tanière.
Les vers dont le tube vide est habité par Calcinus tubularis sont des vers à panache, comme la serpule et la protule. La première espèce se distingue de la seconde par la présence d'un opercule, formé par un des « tentacules » du panache branchial modifié. La protule, représentée par plusieurs espèces difficilement identifiables sur photographie, présente également un panache branchial en U, sans opercule. Sa couleur varie du blanc, comme ici, au rouge orangé (couleur caractéristique du panche d'une espèce endémique de Méditerranée, Protula intestinalis).
Enfin, une plongée sur les petits fonds rocheux de Méditerranée ne serait pas tout à fait la même sans les bryozoaires, bêtes noires du plongeur biologiste débutant tant la diversité des formes qu'ils peuvent prendre est prononcée. Les bryozoaires étaient ici omniprésents. L'un des plus connus, et des plus facilement identifiables, est le faux corail, Myriapora truncata, constitué de rameaux d'une belle couleur orangée à l'extrémité tronquée. En s'approchant de près, et avec délicatesse, il est possible de voir le fin duvet constitué par les lophophores (panache) de ces animaux filtreurs.
Tout aussi visible, la rose de mer, Pentapora fascialis, arbore également une magnifique couleur orangée. Les rameaux plats de cette espèce permettent également de voir les lophophores. La variété méditerranéenne, sous-espèce fascialis, est très différente dans son allure de la variété de Manche-Atlantique, sous-espèce foliacea, qui ressemble davantage à une rose.
Plus discrètes pour le plongeur pressé, les colonies encroûtantes du cellépore plumeux, Cellepora pumicosa, présentent un aspect mamelonné et duveteux assez caractéristique. Les colonies, blanches à brunes, peuvent parfois constituer des massifs assez épais, contrairement à un autre bryozoaire encroûtant mamelonné, Schizomavella mamillaris, dont l'aspect est moins duveteux. Elles se rencontrent sur les surplombs.
Enfin, une courte visite sur l'herbier à posidonies a permis de constater l'abondance d'un bryozoaire encroûtant poussant spécifiquement sur cette plante, Electra posidoniae, immédiatement reconnaissable à son allure très caractéristique.
La deuxième plongée se déroula à un jet de pierre du premier site, puisque le sec du gendarme se trouve à quelques centaines de mètres au large de la pointe des Mèdes. Ce sec est un ravissement pour les plongeurs biologistes, car il offre une succession d'habitats très intéressants, avec des petits fonds éclairés, des parois en surplombs, des failles et des blocs rocheux. La profondeur un peu plus importante permet de voir apparaître les premières gorgones rouges dès que les conditions de lumière s'y prêtent (surplombs).
Ce biotope ombragé permet également d'observer une belle éponge dressée de couleur jaune, l'axinelle commune, Axinella polypoides. Cette éponge, qui forme des rameaux pouvant dépasser le mètre lorsque les conditions s'y prêtent, est l'une des rares espèces d'éponge protégées. Elle figure à l'annexe II de la convention de Berne (convention internationale sur la protection de la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe) et à l'annexe II du protocole relatif aux aires spécialement protégées et la diversité biologique en Méditerranée de la convention de Barcelone (convention pour la protection de la Méditerranée). Il est donc interdit de nuire à cette éponge et, par exemple, de la perturber pendant sa période de reproduction (je vous laisse maintenant imaginer ce qui peut perturber une éponge pendant sa reproduction...).
Cette plongée a permis d'observer de nombreuses espèces de nudibranches, dont certaines particulièrement hautes en couleur. L'espèce la plus représentée était sans conteste la coryphelle mauve, Flabellina pedata. Cette espèce est souvent confondue avec la flabelline mauve, Flabellina affinis. Elle s'en distingue assez facilement par la coloration des papilles qui ornent son dos, celles-ci se terminant par une pointe blanche qu'on ne retrouve pas chez la flabelline. Les rhinophores sont lisses (mais il faut une bonne vue pour le voir à l'oeil nu...), et les papilles sont directement insérées sur le corps de l'animal, alors qu'elles sont regroupées chez la flabelline.
La flabelline d'Ischia, Flabellina ischitana, présente pour sa part des rhinophores annelés (pas facile à voir sous l'eau), et des papilles regroupées d'une magnifique couleur orange, le corps présentant une couleur violette proche de la flabelline mauve.
La flabelline bleue, Flabellina babai, est immédiatement reconnaissable à sa couleur - corps blanc et papilles à l'extrémité jaune-orangée. Il s'agit d'une espèce de plus grande taille que les deux espèces décrites plus haut.
La Trapanie à taches jaunes, Trapania maculata, est une espèce de taille moyenne (entre 10 et 20 mm) caractérisée par un corps blanc et, comme son nom l'indique, par des taches jaunes très marquées. Le panache branchial et les tentacules sont également marqués de jaune. Les rhinophores ont une forme très caractéristique, mais il est assez difficiles de les observer à l'oeil nu... On peut observer sur cette photo le pénis en extension (est-ce le photographe qui lui faisait de l'effet ?)
La faceline de la Gabinière est, de façon surprenante compte tenu de son abondance actuelle, une espèce qui n'a été identifiée que très récemment, en 1975 par Nardo Vicente. De belle taille, elle est immédiatement identifiable grâce à sa coloration, avec un corps d'un blanc laiteux et des papilles brunes (qui paraissent noires sans éclairage). Son nom scientifique, Piseinotecus gabinierei, rappelle que cette espèce a initialement été repérée sur l'îlot de la Gabinière à Port-Cros.
Enfin, le tour des nudibranches classiques rencontrés ne serait pas complet si on n'évoquait pas le doris dalmatien, Peltodoris atromaculata, abondant dans cette zone. Chacun connaît cette espèce qui se nourrit en broutant une seule espèce d'éponge, l'éponge pierre Petrosia ficiformis, dont la surface est colonisée par des cyanobactéries (qui constituent la vraie nourriture du dalmatien). Ces cyanobactéries comportent des substances toxiques, ingérées par le dalmatien sans peine pour lui, et même indispensables à son métabolisme.
L'éponge pierre, Petrosia ficiformis, doit son nom, tant scientifique que vernaculaire, à sa consistance particulièrement dure, due aux spicules de cette espèce.
Les poissons de roche, classiques mais toujours intéressants à rencontrer étaient particulièrement présent sur cette plongée. Le congre figure évidemment parmi ceux-ci
tout comme sa cousine, la murène.
Enfin, la rascasse brune, Scorpaena porcus, reconnaissable notamment à ses excroissances supraorbitales, ne manquait évidemment pas à l'appel.
Les tuniciers sont très abondants sur ce type de fond, mais pas toujours repérés par le plongeur pressé. Un examen un peu attentif de la roche permettait d'observer la présence de la claveline naine, Pycnoclavella clava, dont les individus sont, comme son nom l'indique, de plus petite taille que ceux de la claveline « classique ». Ils peuvent arborer un couleur blanche, comme ici, ou une couleur orangée très photogénique.
Comme lors de la plongée du matin, l'Aplidium café au lait était omniprésent.
Au hasard du détour d'un bloc rocheux, la rencontre avec le beau bernard l'ermite Dardanus calidus, dont la coquille est soigneusement protégée par l'anémone Calliactis parasitica, visible sur la photo, a réjouit plus d'une palanquée. Le bernard l'ermite implante lui-même l'anémone sur la coquille qu'il a retenue. La base de cette anémone sécrète une substance cornée qui peut se substituer, chez les gros bernards l'ermite, à la coquille de gastéropode, ce qui permet alors au crustacé de grandir sans changer de coquille.
Les éponges étaient également abondantes. Parmi les espèces typiques de ce type de fonds, il convient de citer la belle Oscarella lobularis, qui présente une couleur variant du rose au bleu. Cette espèce n'a pas de spicules ou de fibres de spongine. Elle peut donc se reproduire très aisément pas bourgeonnement.
Il était également possible d'observer des éponges massives appartenant à la famille des Spongiidae. Mes compétences sont, hélas, trop limitées pour aller plus loin dans la détermination de cette espèce.
Les amas de tubes blancs entrelacés des salmacines pouvaient être observés un peu partout. Ce vers annélide comporte plusieurs espèces dont la détermination sous l'eau n'est pas possible, sauf par un spécialiste.
Petit souvenir pour mon coéquipier de palanquée du jour, Bruno.
Les plongeurs, même les bio, sont des gens qui savent se tenir. Si le debriefing fut intéressant et bien suivi par les stagiaires, il fut suivi d'un apéro digne de ce nom, riche en animations.
Patrick fit profiter l'assistance de ses compétences remarquables en massages apaisants, avec des réactions affirmées des cobayes.
La fête fut rapidement gâchée par la venue impromptue d'un visiteur qu'on aurait préféré voir ailleurs, dont l'appétit était réveillé par l'absence de vent. La bio, c'est bien, mais sous l'eau...
Après une nuit passée, pour la plupart d'entre nous, à se gratter, les préparatifs matinaux étaient la promesse d'une plongée de qualité garantie, le site retenu étant le célèbre ilôt de la Gabinière au sud de Port-Cros.
La joie et l'allégresse se lisaient sur le visage de chacun, y compris celui d'une des valeureuses organisatrices, Maryline.
D'autres se rêvaient déjà en capitaine (belle pose, n'est-ce pas?).
Un voyage en bateau avec Fabien rappelle nécessairement un certain monstre vert qui aimait la tranquillité avant de rencontrer sa dulcinée et un âne bavard. Vous ne trouvez pas que la ressemblance est frappante ?
Une plongée à la Gabinière se traduit nécessairement par la rencontre avec de gros poissons. Dentis et mérous étaient au rendez-vous, pour notre plus grande joie.
Si les jeunes mérous, des femelles, sont de nature assez craintive, les gros mâles sont plus débonnaires et n'hésitent pas à venir à la rencontre du plongeur photographe, ce qui permet de réaliser des clichés sympathiques.
Le tombant Est permet également de rencontrer de beaux chapons, confiants dans leur camouflage.
La tentation est grande de s'arrêter aux poissons, mais le plongeur bio pourra trouver sur la Gabinière d'autres motifs de satisfaction, comme la belle ascidie coloniale Aplidium proliferum, pas toujours facile à identifier, mais qui présente ici sa forme méditerranéenne typique, en masse jaune avec des points bruns,
ou encore la claveline bleue, Clavelina dellavallei, de taille plus imposante que sa cousine classique.
Les Coryphelles mauves, Flabellina pedata, étaient très abondantes, comme lors des plongées de la veille.
Nous avons eu la chance de découvrir, tapis au fond d'une anfractuosité de la roche, une magnifique araignée de mer, Maja squinado, au camouflage presque parfait, grâce aux algues que ce crustacé dépose sur sa carapace. Jusqu'à une époque assez récente, cette espèce était considérée comme étant la même que celle rencontrée dans la Manche et l'Atlantique. Des études ont permis de constater qu'il s'agissait de deux espèces différentes, l'espèce d'Atlantique s'appelant désormais Maja brachydactyla.
Les plongées autour de la Gabinière sont souvent des plongées dans le courant. La sécurité impose donc de laisser un bout traînant derrière le bateau. Ceci donne l'occasion d'observer un phénomène curieux : la brochette de plongeurs.
La fin du week-end approchait et les conditions météo étaient toujours extrêmement favorables. Le lieu retenu pour la dernière plongée était le sec Pascal, situé à l'Ouest de Porquerolles, à quelques encâblures de la balise de la Jaune Garde.
La houle était nettement perceptible sur ce site (c'est un euphémisme...) et les conditions de visibilité un peu moins bonnes. Ceci n'empêchait pas de pouvoir profiter des tombants couverts de gorgones rouges.
La faune fixée ressemblait beaucoup à celle de la veille, ce qui n'est pas une surprise en soi puisque le biotope était sensiblement le même. On pouvait ainsi y trouver des clavelines naines
et des bryozoaires en abondance, comme cette espèce nettement spiralée, que je suppose être Bugula turbinata (je n'y mettrais cependant pas ma main au feu...).
Ce site présentait cependant des plaques remarquables de plumulaires, cnidaires coloniaux rapidement identifiables (mais qu'il est difficile de déterminer au niveau spécifique si l'on a pas sous les yeux les cellules reproductrices).
Ces cnidaires sont en général une bonne occasion pour s'approcher de près et rechercher un petit crustacé amphipode qui les fréquente couramment : la caprelle. Ces animaux, de forme allongée, sont très mimétiques et présentent un forte propension à la bagarre. Si on a une bonne vue (ou une loupe), il est très amusant d'observer le pugilat quasi-permanent que ce livrent les individus présents sur un même plumulaire. Cette photo, qui est un agrandissement de la précédente, ne montre qu'un individu, que je vous invite à rechercher (la tête est à droite, et l'on voit les antennes...). Vous pourrez observer, en revenant sur la photo précédente, que deux individus squattaient le même plumulaire.
Il était également possible d'observer de curieuses petites billes de couleur vert sombre. Il s'agit d'une algue verte, la Valonia (Valonia utricularis).
Une autre algues particulièrement présente, mais bien plus visible, était Caulerpa racemosa, espèce invasive facilement identifiable à sa forme très particulière. Cette espèce peut recouvrir de grande surface de rocher et étouffer tout ce qui se trouve dessous.
Parmi les nombreux bryozoaires qui pouvaient être rencontrés, une espèce encroûtante noire mérite un temps d'arrêt. Il s'agit de Reptadeonella violacea (pas de nom français, sauf, si on a envie de se faire plaisir, « bryozoaire encroûtant noir »...). Cette espèce présente une couleur de fond très sombre, tirant sur le brun-violacé ou parfois le noir profond. Les lophophores, de couleur blanche, sont de ce fait bien visibles. La bordure est beaucoup plus claire que le reste de la colonie. Cette espèce se rencontre souvent dans les petits fonds.
De nombreux petits cnidaires échappent à la perspicacité des plongeurs. Les clavulaires font partie de ces oubliés. Les individus de Clavularia crassa présentent pourtant des tentacules de taille raisonnable (de l'ordre du cm), ponctués de blanc. Mais le reste des tentacules étant blanc, il n'est pas surprenant que peu de plongeurs en aperçoivent, alors qu'il sont abondants.
Enfin, il serait dommage de finir ce petit aperçu de la faune fixée sans évoquer le spirographe, hôte incontournable de ces fonds.
Cette dernière plongée nous a permis d'observer, naturellement, un bon nombre de poissons de roche. La dernière espèce de rascasse courante, la rascasse pustuleuse Scorpaena notata était largement représentée.
Les Apogons, Apogon imberbis, occupaient toutes les entrées de grottes ou les failles profondes.
Enfin, les murènes étaient aussi abondantes que lors des plongées précédentes, ce qui prouve, s'il en était encore besoin, la richesse de ces fonds.
En résumé, chacun l'aura constaté, le WE fut bien rempli et riche en rencontres subaquatiques.